Il y a quelques années, l’ONU désignait notre pays était au nombre de ceux qui offraient l’une des meilleures qualités de vie au monde.
Imaginez maintenant que pendant ces mêmes années, nous affichions paradoxalement l’un des plus hauts taux de suicide chez les adolescents.
Cette qualité de vie serait-elle insupportable ?
La crise des valeurs et l’éclatement de la famille; le taux de reproduction insuffisant pour renouveler la population et la course au bien-être matériel; le vieillissement accéléré de la population et la charge sociale de plus en plus lourde que nous devrons assumer pour financer nos excès du passé.
Tout concoure à amplifier un chacun pour soi peut-être suicidaire pour le « vivre ensemble » ou nous semblons avoir troqué la recherche de sens et de durée pour la poursuite du plaisir intense et immédiat.
C’est peut-être le message désespéré que nous ne voulons pas entendre dans le désespoir des uns et la misère des autres.
Quand la génération à qui nous avons emprunté cette richesse trouve notre société riche, mais sans valeur, celle-ci a peut-être un problème de survie.